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Lire un texte narratif

Roman, nouvelle, parabole, fable, publicité, discours politique, texte théâtral, tout, dans une mesure variable, est récit. Entre une situation initiale et une situation finale, des transformations à l'image d'une vie humaine...

Circonstances de la communication

L'histoire :
intrigue, personnages, représentation du temps, représentation de l'espace

La narration :
composition
, narrateur et auteur , voix narrative, focalisation, modalisation,

Les valeurs

Critères d'appréciation d'un récit

Il n'est pas possible de détailler ici les différentes variétés de récit, elles sont trop nombreuses. Toutes cependant racontent une histoire selon un mode de narration particulier.

1. Circonstances de la communication

Observer l'objet-texte, ses références : nom de l'auteur, titre, lieu et date de publication. Préciser s'il s'agit d'un texte intégral ou partiel et le type de support verbal ou hybride (texte + image) et de diffusion : livre, magazine, film, bande dessinée... S'il s'agit d'une traduction, les références de l'édition originale. Quand il s'agit d'un récit oral, on retient les circonstances de sa diffusion.

Parfois l'auteur exprime les raisons pour lesquelles il a écrit son récit. Cela apparaît aussi, explicitement ou implicitement, dans le cours du texte ou, la cas échéant, dans l'exergue.

Un récit est une mécanique complexe : l'action racontée par un narrateur selon un certain point de vue constitue un emboîtement logique parce qu'une situation va entraîner un certain type d'actions, pas n'importe lesquelles. Cette succession d'événements, appelée intrigue, se déroule autour de personnages plantés dans un décor et placés sur l'axe du temps.

Pour la facilité de l'apprentissage on peut distinguer l'histoire et sa narration.

2. L'histoire : quatre constituants de base.

Tout récit met en jeu au moins un personnage, aux prises avec une intrigue dans un espace représenté et dans un cadre temporel. Ce sont ses quatre composantes fondamentales.

2.1 L'intrigue

Isolons d'abord la structure du récit (le scénario). L'ensemble des événements qui forment le nœud d'un récit est souvent étudié en premier lieu mais il ne s'agit pas à proprement parler d'un résumé.

Un récit est un enchaînement logique d'actions coupées de descriptions qui peuvent être groupées en séquences narratives. Une séquence contient trois termes :

Ce "schéma des possibles narratifs" de C. Brémond illustre clairement qu'un récit peut se développer à l'infini puisque chaque passage à l'acte ou transformation peut donner lieu à une ou plusieurs nouvelles séquences.

L'ensemble du récit apparaît comme une large séquence englobante construite en trois temps :

Situation initiale -> Transformation(s) -> Situation finale.

L'intrigue se constitue à partir d'un nombre variable de séquences qui peuvent se combiner de trois façons différentes :

bout à bout (ordre chronologique);
en parallèle (montage parallèle)
en enchâssement (flashback ou anticipation).

Le schéma de Greimas fait apparaître le récit* comme la mise en oeuvre de deux structures* solidaires : un modèle actanciel* définissant le récit comme une quête* destinée à combler un manque*, dans lequel les personnages* (actants*) jouent 6 rôles ( destinateur*, destinataire*, sujet héros*, objet, opposant*, adjuvant*) et un modèle fonctionnel construit en trois temps : situation initiale (caractérisée par un manque*), une transformation* ( épreuves qualifiante, principale et glorifiante) et une situation finale.

Le Destinateur étant l'actant qui charge le héros d'une mission. Le Héros celui qui réussit à s'emparer de l'Objet (qui n'est pas nécessairement une chose). Le Destinataire, celui à qui le Héros doit remettre l'Objet. Un même personnage peut remplir la fonction de plusieurs actants.

L'épreuve qualifiante est celle au cours de laquelle un personnage montre qu'il est différent, supérieur aux autres, qu'il est le héros.

L'épreuve principale est celle au cours de laquelle le Héros s'empare de l'Objet magique.

L'épreuve glorifiante est celle au cours de laquelle le Héros remet l'objet magique au Destinataire.

2.2. Les personnages

Personnes fictives qui remplissent un rôle dans le développement de l'action, les personnages, dans la conception traditionnelle, créent l'illusion de la réalité : aspect physique, identité (nom, langage, passé, état civil), personnalité (ordinaire, inhabituelle), valeur symbolique, rôle dans le récit (agent, patient). Selon leur importance, ils sont appelés: p. principal (héros ou protagoniste), p. secondaire ou épisodique, comparse.

Les personnages sont dotés par l'auteur d'une apparence physique, d'une personnalité et d'une identité. Ces éléments sont transmis en caractérisation directe lorsque l'auteur les donne explicitement; en caractérisation indirecte lorsque le lecteur doit les deviner à partir d'éléments (vêtements, allure, langage, accent, particularités physiques...).

Le personnage intervient dans le récit soit pour subir les actions on dit alors qu'il a un rôle de patient; soit pour les provoquer, il est alors appelé agent. Ces rôles peuvent être volontaires ou involontaires. Un même personnage peut au cours du récit changer de rôle.

Un système des personnages est un schéma illustrant les rapports entre les personnages d'une œuvre. Il montre comment chaque personnage se définit par opposition, ou parallélisme plus ou moins nuancé avec d'autres personnages proches ou antagonistes.

2.3. La représentation du temps

Chaque récit s'élabore nécessairement selon une structure temporelle qui lui est propre. Les problèmes que soulève la représentation du temps sont liés à la différence de nature entre le temps physique, mathématiquement mesurable et le temps existentiel, celui où les minutes ne sont jamais des unités constantes.

Le temps littéraire peut être envisagé de manière externe (époque de l'action, moment de la création) ou interne (durée de la fiction, de la narration). Parfois le temps de la lecture est à prendre en considération.

On peut également s'interroger sur l'utilisation des temps verbaux. Deux options se présentent généralement (et peuvent alterner dans un même récit) :

1. Le système temporel est basé sur le présent (+ passé composé, futur...). Les faits se déroulent au moment où le lecteur les découvre. L'auteur efface sa médiation, le récit est plus vivant.

2. Le système temporel est au passé (passé simple, plus-que-parfait...) les faits se sont produits antérieurement à la lecture, ils sont bloqués. L'auteur installe une plus grande distance entre le lecteur et l'action.

De même que notre sensibilité donne au temps une durée très subjective en fonction de nos états d'âme sans trop se préoccuper du temps tel qu'il est découpé et mesuré par la science, le temps du récit (temps de fiction) ne respecte pas le temps réel. Un auteur peut modifier la vitesse de l'écoulement du temps : il installe une pause (le temps cesse de s'écouler) ou un sommaire (le temps est passé en revue accélérée). Cela permet donc de ralentir l'action, de la comprimer ou même de l'escamoter purement et simplement (ellipse). Lorsqu'il décrit les événements comme s'ils se déroulaient devant nous on parle de représentation (showing). Lorsqu'il résume des événements et accélère ainsi le rythme du récit, on parle de relation (telling). (pause : Tn > Tf, scène : Tn = Tf, ellipse, sommaire : Tn < Tf).

L'auteur dispose aussi du pouvoir de nous transférer dans le passé (flashback) ou l'avenir (anticipation). Les indications temporelles apparaissent dans le récit sous la forme de phrases, de GN, de GN prépositionnels, d'adverbes.

Tracer une représentation graphique du temps.

Pour visualiser la façon dont un auteur a construit le déroulement temporel de son récit ("temps de narration"), on dispose tous les événements de ce récit dans l'ordre chronologique ("temps de fiction") sur un axe, une "ligne du temps" fort proche de celles qu'on réalise au cours d'Histoire.

Sur cet axe apparaît à gauche l'événement le plus ancien qu'évoque le récit et à droite le plus récent. Au-dessus de cet axe on situe les différents événements dans l'ordre chronologique et on indique leur début et leur fin ou leur durée. Pour cela on se sert des renseignements que le texte livre explicitement, on peut aussi procéder par déduction.

Le début et la fin de ces événements sont marqués par des traits verticaux qui dépassent la ligne horizontale et aboutissent à la référence (numéro de ligne, de plan...).

L'axe est tracé en continu lorsque les événements sont évoqués de façon continue; en pointillés lorsqu'il y a ellipse ou sommaire.

Les flashback et les anticipations sont dessinés à leur place chronologique et reliés à l'endroit de leur insertion dans le récit.

On approche de la perfection lorsqu'on dessine des espaces proportionnels soit à la durée fictive (temps du récit), soit à l'importance du texte qui les évoque (temps de la narration).

Critères d'évaluation d'une ligne du temps:
1. continuité, sens du déroulement, notation des ellipses
2. références au texte.
3. Lisibilité du schéma.
4. Mention de la durée totale
5. Exactitude des données.

2.4. La représentation de l'espace

La description de l'espace répond, en principe à la question : "où cela se passe-t-il ? " Mais son rôle dépasse ce cadre et deux autres questions doivent être posées : "comment l'espace est-il représenté ? " et "pourquoi a-t-il été choisi de préférence à un autre ? " C'est que la représentation de l'espace apporte indirectement des informations sur l'intrigue, les personnages ou le temps.

Au fil des lectures, on peut rencontrer des espaces fermés (le fameux huis clos des romans d'énigme criminelle) ou ouverts; des descriptions fort détaillées, des faisceaux de détails caractéristiques ou de simples évocations; des descriptions statiques (observateur immobile) ou ambulatoires (observateur en mouvement).

Description scientifique, description littéraire

Un texte scientifique, un inventaire de notaire, un procès-verbal de policier s'attacheront à décrire le plus complètement possible un fait, un événement ou un lieu.

Ce n'est pas l'objectif de la plupart des descriptions littéraires où l'auteur choisit dans la masse des informations qu'il a perçues, celles qui créeront une impression d'ensemble. Comme un peintre, à partir des éléments qu'il observe dans le monde naturel, invente, selon son gré, un monde artificiel; l'écrivain choisit dans les cent cinquante maisons d'un village de n'en montrer qu'une qui convient au personnage et à l'intrigue qu'il élabore et encore, de cette maison, ne conservera-t-il que les éléments signifiants, susceptibles de révéler sa vision du monde. C'est pourquoi on oppose dans les manuels les descriptions objective et subjective.

Répondre à la double question :"Qu'est-ce que je veux montrer, offrir au regard ? Quelle est l'impression que je veux produire ?" est donc capital.

Fonctions de la description

La description remplit une triple fonction dans le récit.

L'énoncé descriptif cherche à rendre un objet, ou un aspect de celui-ci, présent à nos yeux, à notre imagination, à notre sensibilité. L'auteur accumule des éléments pour faire vrai, pour nourrir l'imagination du lecteur, pour recréer un décor dans son cerveau. C'est la fonction visualisatrice.

L'énoncé descriptif est aussi un moyen permettant de retarder le récit des événements. Généralement, il produit un effet de suspens, ou en tout cas il provoque une attente. C'est la fonction dilatoire. Dans de nombreux cas, on pourrait parler de fonction esthétique parce que c'est souvent l'occasion pour l'auteur d'écrire une belle page.

L'énoncé descriptif doit être au service d'un texte beaucoup plus long, il doit participer et s'intégrer au drame. C'est sa fonction de dramatisation ou fonction dramatique.

Il peut servir de frontière, de démarcation entre certaines séquences du récit : une description peut servir de transition entre deux éléments narratifs ou bien permettre de passer d'un personnage à l'autre...

Il permet également au lecteur de deviner la suite du récit : soit que le décor attire l'attention sur un élément qui sera expliqué plus tard, soit que l'auteur veuille introduire un leurre. De toute façon nous savons que l'extrait n'est pas placé sans raison et nous cherchons à deviner son utilisation future.

Enfin il oriente la lecture en apportant un complément d'information directe mais aussi indirecte. Le style du roman, l'impression qu'il fait sur le lecteur, tient aussi bien à la façon de raconter les faits que de décrire les objets.

3. La narration : une histoire, des récits

Une même histoire peut être racontée de mille et une façons.

3.1. Composition

L'ouverture annonce les personnages, l'époque, le lieu; livre l'amorce du conflit (situation initiale) et crée l'atmosphère. Les transformations sont présentées dans un ordre continu, logique, chronologique, ou discontinu. Les séquences alternent par enchaînement, enchâssement ou entrelacement. La situation finale découvre un nouvel équilibre ou une situation évolutive.

La mise en abyme est l'insertion dans un récit d'une autre plus petit qui le représente (effet vache-qui-rit). Ce terme ( à distinguer de son homophone abîme) a été proposé par André Gide. Dans le vocabulaire de l'héraldique, la "mise en abyme" désigne un blason qui contient un second blason, plus petit, identique au premier. (Goldenstein,1980.)

3.2. Narrateur et auteur , voix narrative

Écrire une histoire requiert la présence d'un narrateur, personnage de fiction, distinct de la personne de l'auteur.

L'auteur est la personne réelle qui vit en un lieu et à une époque donnés et crée une œuvre..

Le narrateur est le personnage qui raconte le récit. Il est indispensable. Il peut être représenté ou non (effacé).

Certains auteurs introduisent des "relais de narration", c'est-à-dire un microrécit inséré dans une œuvre et entretenant avec celle-ci des rapports logiques. Parfois ces récits constituent des événements de l'histoire.

Le moment de la narration par rapport aux événements (simultanée, antérieure, postérieure, intercalée entre les moments de l'action) relève aussi d'un choix délibéré de l'auteur.

3.3. Focalisation

L'histoire est focalisée, c'est-à-dire envisagée à partir d'une perception particulière que l'auteur impose au lecteur.

Focalisation est le terme qui désigne la position du narrateur par rapport à ce qu'il raconte. Les informations délivrées par un récit ne sont pas toujours de même qualité. Certains narrateurs, parce qu'ils sont des personnages, ne peuvent donner, par exemple, qu'une partie des informations. D'autres disposent de toutes les données et connaissent les pensées de tous les personnages d'un récit. Pour clarifier ces situations diverses on peut classer les récits en catégories.

Trois situations se présentent :

1. La narration non focalisée : le narrateur délivre plus d'informations que ne pourrait le faire un personnage. ("vision illimitée") Le narrateur qui n'est jamais lui-même un personnage, délivre plus d'informations que n'en pourrait délivrer aucun des protagonistes de l'action. Le narrateur omniscient et omniprésent domine les personnages, il connaît leurs pensées les plus secrètes, dévoile leurs masques, se trouve derrière plusieurs personnages à la fois, en plusieurs lieux simultanément. NARRATEUR > PERSONNAGE(S)
Au cinéma : caméra objective sans commentaire.

2. La narration à focalisation interne. Le narrateur s'identifie à un personnage et délivre les seules informations que ce dernier peut connaître. Parfois cette focalisation est fixe (le personnage est constamment le même) parfois elle est variable (le personnage change). NARRATEUR = PERSONNAGE

Au cinéma : caméra subjective (champ visuel d'un personnage de l'histoire) ou caméra subjective + flashback + monologue intérieur (voix du personnage sans le mouvement des lèvres.)

3. La narration à focalisation externe : NARRATEUR < PERSONNAGE(S)

Le narrateur s'identifie à un observateur extérieur qui se borne à décrire un comportement appréhendé de l'extérieur.

Au cinéma cela correspond à la caméra objective (champ visuel d'un observateur étranger à l'histoire) et commentaire off.

3.4. Modalisation

Le terme modalisation désigne la distance plus ou moins grande du texte vis-à-vis du réel. Le texte joue sur l'illusion quand il se présente comme réel; sur l'allusion lorsqu'il exprime explicitement la médiation opérée par l'auteur, lorsqu'il signale ouvertement qu'il s'agit non du réel mais d'une représentation du réel.

Quand le narrateur est représenté, les marques du narrateur sont autant de marques d'authenticité; lorsque le narrateur n'est pas représenté, moins il y a de marques du narrateur, plus le récit semble vrai.

L'effet de réel s'accentue lorsque l'auteur se dissimule derrière un narrateur-témoin, la fiction se fait alors discrète (illusion). Par contre, les interventions du narrateur pour annoncer, rappeler, justifier ou montrer sa complicité au lecteur diminuent l'effet de réel (allusion).

Les événements sont rapportés selon deux modes dont l'alternance fournit au récit son rythme propre.

Relation (en anglais : telling) : lorsque le narrateur raconte des événements, des résumés, accompagnés ou non d'analyses et de commentaires. Dans ce cas le récit est plus rapide mais moins direct.

Représentation (en anglais : showing) : lorsque les choses se déroulent sous les yeux du lecteur (scènes, dialogues...). La médiation réalisée par l'écrivain semble disparaître tandis que l'impression de vécu (effet de réel) s'accentue.

4. Système des valeurs.

"J'ai trouvé dans le conte une forme qui permet de faire passer sous un manteau d'images un fond rigoureusement métaphysique ou ontologique. Le conte, c'est de la philosophie de contrebande." (Michel Tournier)

Le récit même à référent fictif est un discours porteur d'une vision du monde, d'une idéologie.

La vision du monde que présente un texte apparaît dans le regard subjectif qu'il propose (impose) sur le référent : les valeurs (bien / mal), les êtres vivants et particulièrement les personnes (hommes, femmes, enfants, leurs relations mutuelles), les sentiments (amour, haine, angoisse,...) et sur les thèmes philosophiques (la liberté, le bonheur, la connaissance, le pouvoir, le sens de la vie et de la mort, la justice, la violence, la souffrance, la religion, par exemple...)

Il n'est pas rare que le message explicite d'un texte soit en opposition avec son contenu implicite. On trouve, par exemple, des discours pacifistes fondés sur des présupposés violents.

5. Critères d'appréciation d'un récit

Lisibilité/ complexité

Le récit est-il facile, difficile à lire à cause du vocabulaire, de la longueur des phrases, du nombre de personnages, des noms étrangers, des histoires parallèles, de son caractère symbolique, du non-respect de la chronologie, etc. ?

Réalisme et/ou vraisemblance

Le récit te plaît-il ou non pour sa vraisemblance ou au contraire pour son côté invraisemblable ? Est-il un habile mélange des deux ?

Genre/thème

Le récit te plaît-il ou non pour son thème (possibilité de comparaison avec ta propre expérience, actualité du sujet, désir d'en connaître plus sur le sujet ...) ? le récit t'attire-t-il ou non par son genre (policier, fantastique, science-fiction, récit de vie, d'aventures ...) ?

Style

Le récit est-il ou non remarquable du point de vue du niveau de la langue, des images créées, des jeux de mots, de la musicalité des phrases, de la prédominance des verbes, des adjectifs ?

Originalité

Le récit te surprend-il par la fin inattendue, l'originalité de la fable ? Constitue-t-il une surprise par rapport au genre ? Ce récit est-il au contraire trop prévisible ?

Tension émotionnelle

Le récit te plaît-il parce qu'il te permet de t'identifier, parce qu'il entretient le suspense ? Restes-tu, au contraire, très extérieur, indifférent à ce récit ?

Tension dramatique

Le récit te paraît-il bien ou moins bien construit du point de vue du dévoilement progressif des informations; le rythme est-il suffisamment soutenu, est-il trop lent... ?

Caractère moral

Le récit présente-t-il des valeurs auxquelles tu adhères: solidarité, amour, amitié, justice, respect d'autrui ... ? Ce récit te semble-t-il trop moralisateur ?

Objet-livre

Le format, les caractères, l'illustration de la première de couverture, etc. ont-ils favorisé ou non ton entrée en lecture ?

D'après DE CROIX, DEZUTTER et LEDUR , La note critique de lecture, COROME, 2000.

Mise à jour 27-09-2009